Séance du 26 mars 2011

Quelle belle après-midi que celle de ce 26 mars chez Jouons le Jeu ! En plus d'un climat presque estival, ce samedi était l'occasion pour nos joueurs de se rassembler pour une après-midi (et une fois n'est pas coutume) essentiellement axée sur le jeu de rôles.

On ne se refuse rien chez Jouons le Jeu !
Pas même une bonne pub. Annúndor

Le contact avec les joueurs est
une vertu bien de chez nous. D&D

En première séance cohabitaient trois tables de jeu de rôles : la suite de la campagne d'Annúndor et de D&D maîtrisées respectivement par Mel (SeibZ) et Quentin (Nortie), ainsi qu'une table de Warhammer menée par Anthony (Malkian). En seconde partie, il était également possible de jouer à une autre table de D&D maîtrisée cette fois par Anthony. Quant à Ludo, il maîtrisait la suite de la campagne pour l'Appel de Chtulhu, les Montagnes Hallucinées. Direction le Grand Nord pour un rendez-vous galants avec les Grands Anciens !

Deux boîtes pour deux fois plus
d'os craqués. Off the Dead

Comme dit précédemment, l'accent était ce samedi davantage mis sur le jeu de rôles, au détriment des jeux de plateau. Cependant, on retiendra la double victoire à Off the Dead. C'est pas un petit virus porteur d'une mutation de l'ADN qui va nous faire peur. Et tout est bon pour faire manger la poussière à un zombie : Kiki le caniche, une hache ou, pour les plus audacieux, un jouet. Pour la suite, vous gardez les armes à feu, la mort aux trousses et un stress permanent, mais vous remplacez les zombies par des canards. Par magie, ça vous donne un jeu désormais culte chez Jouons le Jeu ! : Canardage.

En conclusion, une très bonne après-midi que celle de ce 26 mars ! On remet ça le 9 avril, alors, mettez de côté la séance lessive du samedi après-midi pour une après-midi ludique chez Jouons le Jeu !

Deuxième ligue nationale « Horreur à Arkham »

Arkham, c'est graaaaand.

Après le succès de la première édition, Edge Entertainment a remis le couvert en proposant la Deuxième ligue nationale d’Horreur à Arkham pour notre grand bonheur.

Bien entendu, Jouons le Jeu ! ne pouvait passer à coté de ça et un petit groupe de cinq courageux investigateurs a décidé de relever le défi en se lançant dans l’aventure ! Ils mènent donc l’enquête sur la disparition de Walter Gilman, dans une sombre colline des environs d’Arkham… Après avoir écumé Arkham, Dunwich et Kingsport le groupe est maintenant en proie à des songes inquiétants qu’ils peinent à calmer… Fort heureusement, les investigateurs font preuve d’une grande solidarité qui leur permet de rester, tant bien que mal, en vie et sains d’esprit (enfin… presque !).

Cela durera-t-il ? Le quatrième scénario nous apportera prochainement la réponse !


Mais, Horreur à Arkham, c’est quoi ce jeu ?
C’est un jeu coopératif pour 2 à 6 joueurs qui prend place dans la ville d’Arkham, tirée de l’univers fantastico-horrifique de l’œuvre d’H.P. Lovecraft, auteur de multiples romans et nouvelles décrivant « le mythe de Cthulhu ».

À Arkham, on coopère. Vraiment.

La ville d’Arkham prend place dans l’Amérique du début du XXe siècle et s’y voit confrontée à des évènements étranges… Meurtres insolvables, disparitions inquiétantes, maisons hantées, responsables locaux qui perdent la raison, voilà autant d’évènements qui poussent certains citoyens de cette paisible ville à mener l’enquête. Une enquête qui les mènera vers des mondes oubliés, aux frontières de l’horreur et de la folie.


Et cette ligue, ca consiste en quoi ?
Bonne question ! Il s’agit d’une série de parties scénarisées pour le jeu « Horreur à Arkham » (et ses extensions) destinées à apporter un challenge supplémentaire au jeu et à y introduire une trame de fond. Concrètement, chaque scénario décrit un évènement de l’histoire et confronte les joueurs à de nouvelles règles bien spécifiques visant à faire coller le jeu à la trame, tout en augmentant l’intensité et la difficulté des parties.

A titre d’exemple et pour les connaisseurs, ces règles ajoutent de nouveaux investigateurs et modifient l’ouverture des portails, le comportement des monstres, les effets de certains lieux tout en ajoutant des missions spécifiques aux personnages.

Et en prime, le site de la ligue propose un module de classement des équipes participantes en fonction des résultats des parties… Classement dans lequel on peut constater que l’équipe de Jouons le Jeu ! ne se débrouille pas trop mal !

Que demander de plus, si ce n’est un billet en première classe pour R’lyeh avec escale à Yuggoth ?

LudiNord - Dimanche 13 mars 2011

Ce dimanche 13 mars se déroulait à Mons-en-Barœul, à deux pas de Lille, le festival du jeu et de la création : LudiNord. Evidemment, Jouons le Jeu ! y était pour pousser le pion comme les vaillants joueurs que nous sommes (pas de congé pour nous !).

Au programme, des auteurs présents et des jeux à présenter. Les jeux étaient répartis en 5 sections dans une salle de taille tout à fait correcte : stratégie, ambiance, famille, enfant et créateur, cette dernière permettant aux auteurs de faire tester leur protos et d’éventuellement entrer en contact avec une maison d’édition. En conclusion, nombre de jeux de tout genre pouvant être testé.

Les visiteurs étaient également en nombre. Après une matinée assez calme, l’après-midi se montre assez bruyant et la salle fourmille de joueurs avides. Il fut dès lors fastidieux de trouver une table où s’installer et jouer posément. On déplorera également les nombreux appels micro pour les divers concours qui rendaient ardus tant l’explication des règles que la réflexion lors des parties. Alors, pour se réconforter, on achète compulsivement. Trois boutiques étaient présentes et, pour deux d’entre elles, proposaient des prix salons plus ou moins intéressant.

Au final, les membres de Jouons le Jeu ! auront pu jouer à cinq jeux : Wiraqocha, Rockband Manager, Sandwich, 7 Wonders et Off The Dead.

Wiraqocha : Des explorateurs ont découvert une île jusqu’à présent inexplorée. En suivant la procédure habituelle de colonisation, il leur faut rapporter à leur reine Victoria du somnium, construire des technologies ou encore retrouver les artefacts perdus dans les ruines d’une civilisation ancienne. Concrètement, comment faire ? On lance 3d6 et, grâce aux diverses combinaisons des dés, on peut faire rentrer sur le plateau des personnages ou encore déplacer ceux-ci. Chaque personnage à sa propre particularité, comme le chercheur qui est le seul à pouvoir trouver les artefacts. Il est ensuite possible de voler ses adversaires, de détruire leur base, etc. … Un assez bon jeu dans l’ensemble, malgré la forte présence du hasard qui peut déforcer certain joueurs.

Rockband Manager : C’est cette fois des managers que nous incarnons. Le jeu se déroule en trois phases : une première phase de recrutement, suivie de deux phases de carrière pendant laquelle on tente d’obtenir des albums, des concerts ou des cartes « bonus ». Rockband Manager se base sur un système d’enchère grâce à des enveloppes (allant de 1000 à 9000$), utilisées pour acheter des membres du groupe ou pour se disputer diverses cartes. Résultat des enchères : un avis mitigé pour un jeu rapide, mais sans plus.

Pendant ce temps, certains de nos joueurs préférèrent aller tester un party game : Sandwich. Le jeu ce déroule en 3 temps. Il vous faudra tout d’abord rassembler les ingrédients nécessaires à la préparation de vos sandwichs. Pour ce faire, on dévoile aléatoirement quatre ingrédients et les joueurs se jettent pour attraper l’ingrédient qui leur goûte le plus. Ensuite, lorsque chaque joueur a récolté 9 cartes, ils s’attèlent à la préparation de trois sandwichs qu’ils devront faire goûter aux autres joueurs. Enfin, les joueurs choisissent le meilleur sandwich (ou le plus mauvais, selon les variantes).

7 Wonders : Bien qu’il ne soit plus nécessaire de le présenter, il est toujours plus qu’agréable d’y jouer.

Off The Dead : A mon sens, la meilleure découverte de cette journée. Dans le sillon des films de zombies « classiques », la Terre a été infectée par un virus mortel. Il ne reste que quelques survivants qui doivent vainement tenter de survivre par un moyen simple (quoique), mais efficace : éliminer tous les zombies. Et pour se faire, il doive évidemment coopérer tout en évitant de se faire mordre et d’être à leur tour infecté. Je n'en dis pas plus sur ce très bon jeu, puisqu’un article suivra très bientôt pour vous présenter ses mécanismes plus en détails.

En conclusion, une assez bonne journée pleine de découvertes ludiques. Prochain festival de jeux : Trolls et Légendes, les 23 et 24 avril à Mons Expo. En espérant vous y voir nombreux !

Séance du 12 mars 2011

Ce samedi 12 mars, on jouait chez Jouons le Jeu ! Au programme, du jeu de plateau, du jeu de rôles et du jeu de cartes. Encore une bonne après-midi comme on en a l’habitude de par chez nous !

Yspahan

Les joueurs de JdP pourront vous citer, entre autre, 7 Wonders, Machi ou encore Dice Town. Cependant, nos joueurs étaient également d’humeur nostalgique ce samedi. Alors, on sort des jeux un peu moins récents, mais dont les mécanismes sont toujours aussi bons. C’est le cas d’Yspahan, le 4^ème jeu édité par Ystari Games et qui avait d’ailleurs été primé par le Tric Trac d’or en 2006. Jeu purement allemand, il s’agit d’un jeu de placement dont le but est de récolter le plus de prestige dans les zouks de notre ville. Pour ce faire, il est possible de placer des marchandises sur le plateau, de développer nos installations ou encore d’exporter des produits vers la ville voisine d’Yspahan.

Chez nous, les MJ sont à l'écoute. D&D

A deux pas de là, les rôlistes luttent pour survivre dans le monde de Donjons & Dragons et dans celui d’Annúndor. Pendant que les joueurs d’Annúndor deviennent recherchés et qu’ils tâchent de passer inaperçu dans ces lieux inhospitaliers, la table de D&D maîtrisée par Quentin (Nortie) accueille deux nouveaux joueurs. Alors, on crée en vitesse des personnages sur mesure qui colleront à la personnalité particulière de nos joueurs et on part à l’aventure ! Une aventure néanmoins entachée de sang, puisque les joueurs ont finalement décidé de passer du côté obscur de la force. Au programme : lancer de cadavres et mort lente dans les couloirs d’un sombre donjon.

Nos rôlistes s’intéressent  également à d’étranges événements dans le désert de glace qu’est l’Antarctique. En effet, Ludo lançait ce 12 mars le début de la campagne des Montagnes Hallucinées pour l’Appel de Chtulhu (6^ème édition), inspirée du roman du même nom de H.P. Lovecraft. « En 1930, l'université Miskatonic organise une expédition d'exploration dans l'Antarctique. D'étranges découvertes sont réalisées et peu de faits sont relatés par les rares survivants. Aujourd'hui, 1933, l'expédition Starkweather - Moore se prépare à suivre les traces de la première. Elle quitera New-York et se dirigera bientôt vers le cœur de l'Antarctique à la recherche de réponses aux nombreuses questions et traces laissées par leur prédécesseurs... »

Influences : H.P. Lovecraft

En dressant une simple liste de jeux communément pratiqués au sein de Jouons le Jeu !, on se rend rapidement compte que H.P. Lovecraft a eu sur le domaine ludique une influence très importante…

On ne peut nier que les écrits de cet écrivain américain, à mi-chemin entre l’horreur et le fantastique, nous ont apporté bon nombre de références communément employées tant dans le domaine ludique que dans les domaines cinématographies, musicaux ou littéraires.

La référence lovecraftienne la plus connue est certainement
le « Necronomicon », ouvrage imaginaire inventé de toutes pièces qui a tellement suscité d’intérêt qu’il en est devenu une véritable légende urbaine, reprise tant dans des romans que dans des films ou encore des jeux. On lui doit également le célèbre Mythe de Cthulhu reprenant nombre de dieux fictifs aux noms imprononçables, dont le Grand Ancien Cthulhu, qui ont été mis en scène dans plusieurs films (« L’Antre de la folie » de J. Carpenter en 1995) et même chanté par de nombreux groupes allant de Metallica (The call of Ktulu, The thing that should not be) aux Wampas (Quivoron).


Et les jeux de société dans tout ça ?
Faisant fi d’obscures références à des jeux plus anciens mais introuvables (Necronomicon – 1981), on peut considérer qu’un des plus anciens jeux ayant pour thème l’œuvre de Lovecraft est le jeu coopératif « Arkham horror : A boardgame for monster hunters », sorti en 1987 chez Chaosium.

Ce jeu a inspiré, en 2005, la suite (ou le remake) plus complet et complexe que nous connaissons et apprécions : Horreur à Arkham et toutes ses extensions (Dunwich, Insmouth, Kingsport, le Roi en jaune, …).

Dans un style beaucoup plus léger et humoristique, on peut citer le célèbre « Munchkin » qui s’est doté d’une version « Cthulhu Munchkin » pour rendre hommage aux Grands Anciens et autres dieux extérieurs.


Et en jeu de cartes ?
De ce coté là, il a fallu attendre 2004 pour voir l’apparition d’un « JCC » (Jeu de Cartes à Collectionner) basé sur cet univers. Ce jeu souffrait, malheureusement, des principaux défauts de tout JCC : l’obligation de collectionner les cartes et des achats incertains en raison de boosters au contenu aléatoire. Néanmoins, le succès fut au rendez-vous auprès des amateurs.


Mais le coté JCC fut rapidement oublié avec la sortie, en 2008, du jeu de cartesL’appel de Cthulhu JCE. JCE au lieu de JCC… C’est dans une simple lettre que réside toute la différence, il s’agit d’un « Jeu de Cartes Evolutif ». La boite de base contient tout le nécessaire pour 2 joueurs et chaque extension (facultative) dispose d’un contenu fixe. De quoi rendre à notre beau tentaculeux ses lettres de noblesses !


Je n’ai oublié personne ?
Si, bien sur ! Parler de l’influence ludique de Lovecraft sans citer le domaine du Jeu de rôle serait aussi grave qu’aller à la piscine en oubliant de se baigner !

Dés 1981, Chaosium gratifie les rôlistes du monde entier de la première édition de « L’appel de Cthulhu », LE jeu de rôle lovecraftien par excellence. Il changera d’éditeur à plusieurs reprises, sera revu, corrigé et amélioré mais continuera toujours à ravir les fans, comme avec l’édition actuelle, la sixième, sortie en 2008 aux éditions Sans Détours.

Mais depuis 1981, le mythe n’a cessé d’être adapté à toutes les sauces afin de coller aux attentes de chacun. Ainsi diverses versions proposent de jouer dans des univers et des époques bien différentes des « classiques » années 1930. Citons par exemple : Cthulhu Invictus (Empire Romain), Cthulhu Now et Delta Green (époque contemporaine), Cthulhu by gazlight (époque victorienne), Cthulhu Tech (la Terre, en 2085),… De quoi ravir même les plus difficiles d’entre vous !


Si vous souhaitez en savoir un peu plus sur les jeux cités dans cet article, ne quittez pas le blog de yeux ! Dans le cadre d'un « mini-hommage » à Lovecraft, parti vers d'autres mondes en mars 1937, nous vous proposerons prochainement quelques articles liés à celui-ci !