Bienvenue sur le blog de Jouons le Jeu !

Jouons le Jeu ! est une asbl dont le but est de faire découvrir plusieurs loisirs encore mal connus aujourd'hui : les jeux de figurines, les jeux de plateaux et les jeux de rôles. Nous essayons de propager cette passion durant nos séances de jeu (tous les 2e et 4e samedis du mois, rue du Docteur Liénard à Jemappes - Belgique) et par le biais de ce blog où nous relatons nos parties, testons nos jeux et discutons de choses ludiques !

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jeudi 13 octobre 2011

Aventures dans le Monde Intérieur - Présentation


Imaginez la période victorienne. Imaginez ensuite que l’on découvre que la Terre ne repose pas sur une grosse boule de magma mais soit creuse. Non pas un grand vide mais plutôt comme un mille-feuille où chaque strate abriterait des civilisations entières, des objets merveilleux….mais aussi des ennemis redoutables et des dangers sans nom. Vous avez ainsi une bonne idée de ce qui vous attend dans ces Aventures dans le Monde Intérieur (AMI pour les intimes) qui nous a été gentiment offert par les Ludopathes lors du dernier Troll & Légendes à Mons.



Vous l’avez compris, ce jeu tourne autour des différentes théories de la Terre creuse qui ont alimenté les conversations des salons ésotériques à la fin du XIXe et au début du XXe siècle (au point d’inspirer Jules Verne dans son Voyage au centre de la Terre mais aussi d’autres écrivains illustres tels qu’Edgar Allan Poe et Edgar Rice Burroughs). Dans le jeu, nous sommes membres du Club Arcadia, une organisation qui a découvert des points d’entrée vers ce monde et qui s’est lancé dans son exploration et dans l’établissement de contacts amicaux avec les civilisations subterriennes.

Evidemment, cette exploration et ces contacts ne se font pas facilement tant les embuches sont nombreuses : terrains difficiles, faune impressionnante où se croisent insectes géants et dinosaures, civilisations hostiles (à inspiration lovecraftienne) et bien entendu, le pendant maléfique du Club Arcadia, le Masque Noir, bien décidé à exploiter et asservir le monde souterrain.

En tant que meneur de jeu, j’ai trouvé les possibilités de scénario très étendues, puisque outre les scénarios classiques, le jeu permet de lancer des joueurs dans une carte d’aventure, sorte de croisement entre un scénario classique et une carte au trésor, voire l’établissement –et la gestion- de colonies souterraines permanentes. Les possibilités dans la création de personnages sont également développées (surtout si on utilise aussi l’excellent Almanach Arcadien, supplément qui nous a également été offert). De plus, chaque archétype possède un ouvrage, une sorte de compétence particulière qui lui permet de se démarquer des autres en permettant des actions uniques : un archéologue pourra –sur une longue période- faires des fouilles et exhumer des artéfacts oubliés, un chasseur pourra piéger une zone pour récolter de la nourriture ou défendre les alentours du campement, un autre pourra déchiffrer une langue inconnue, etc. Tout cela concourt à la création d’équipes complémentaires prêtes à subir les dangers des maîtres de jeu les plus retors. Vient ensuite le système de jeu et c’est là que les avis divergent.




Le système de jeu est basé sur des compétences pour lesquelles on doit lancer des D6. On lance 3D6 « de base » et plus si on a des bonus dans la compétence testée (3D6+1, 3D6+2, 4D6, etc.). Si on fait plus de 10 (modulable en fonction de l’action et des circonstances), le jet est réussi avec une certaine marge. C’est aussi simple que ça. Là où le bat blesse, selon certains avis, c’est dans le nombre limité de compétences. Ainsi, combattre à l’arme à feu ou à la machette relève de la compétence « se battre », repérer –voire fouiller- de « vigilance », etc. A titre personnel, je pense que c’est adapté pour des joueurs débutant le JDR –ou la maitrise- et ne voulant pas se perdre dans des règles trop compliquées ou étendues. Maintenant, les plus exigeants trouveront certainement ce carcan trop étroit, libre à eux d’adapter le système en en créant d’autres.

En conclusion, je pense que si certains défauts peuvent encore exister (notamment, à mon humble avis, une structure du livre de base qui aurait pu être mieux découpée), je trouve que cette gamme AMI mérite que l’on s’y intéresse, ne serait-ce que pour l’incroyable univers et les nombreuses possibilités différentes d’aventures.


Par Peter S.

samedi 1 octobre 2011

Je suis un novice et … j’ai découvert “Machi”

Machi, mais … qu’est-ce que c’est ?

Voyons voir ce qu’en dit Wikipedia :
  • Machi est un chaman chez les Mapuche.
  • Machi (?) désigne un bourg du Japon.
  • Machi est un personnage du manga L'Habitant de l'infini.
  • Carmen Machi est une actrice espagnole née en 1963.
  • Machi est le nom d'un personnage du manga Hunter x Hunter de Togashi Yoshihiro.
  • Machi est un groupe de hip hop taiwanais.
  • Machi est le nom d'un jeu de cartes édité chez Tilsit, créé et illustré par Loïc Billiau.




Ils ont sans doute raison … Mais, ici, non, on ne parle pas d’un chaman, d’un bourg du Japon, d’un personnage de Manga, ni non plus d’une actrice espagnole ou d’un groupe de hip hop taiwanais … On parle du jeu de cartes édité chez Tilsit (qui n’a rien à voir avec le fromage du même nom).







 Détails techniques
  • Age minimum : 10 ans
  • Dimensions : 27,5 x 5,8 x 19 cm
  • Nécessite des piles : Non
  • Descriptif Produit : Gérer et développer son village japonais
  • Contenu du packaging : plateau, cartes, pions
  • Durée de la Partie : 90 minutes
  • À l'intérieur de la boîte : CARTES + PLATEAU.

Description du produit



Comme Hosagawa, développez votre propre village, attirez de nouveaux villageois, protégez-les des yakuzas et impressionnez l'Empereur par vos talents de gestionnaire ! Optez pour un développement économique ou culturel. Utilisez vos samouraïs pour défier vos adversaires en duel ou pour protéger vos villageois des yakuzas envoyés par les autres clans. Autant de choix qu'il vous incombera de faire pour espérer être nommé Shogun. 

Maintenant que le jeu est présenté dans les grandes lignes …


Mon avis :


J’ai tout d’abord trouvé que les règles étaient assez simples. De plus, des petites cartes sont mises à disposition de chaque joueur et contiennent les explications nécessaires au le déroulement de la partie.
Concrètement, ca se passe de la façon suivante.
Le jeu se déroule sur 10 années (pas des vrais, des années de jeu … ouf !) chacune composée de 4 saisons (hiver, printemps, été, automne … adaptées à la durée du jeu elles aussi … re-ouf !). Lors de chaque saison, différentes actions peuvent être entreprises. Il y en a une propice à la construction, une autre permet d’attirer des villageois, encore une autre permet d’envoyer son armée secrète de Yakuzas chez ses voisins … etc …

Votre but ? Construire une jolie ville qui vous fera gagner des points de réputation. Mais, attention, il faut aussi pouvoir nourrir sa populace !
Personnellement, quelques tours m’ont permis d’assimiler les règles (et pourtant … mon cerveau est très lent…) dans l’ensemble (faut pas exagérer non plus …). En même temps, lorsqu’il y a des caractéristiques particulières, elles sont décrites sur les cartes.
On peut donc s’investir assez vite dans la partie. En plus, dans le cas de ma partie découverte, mes adversaires étaient très gentils. Ils ont évité de m’attaquer dès le début. (Bien mal leur en a pris … niark niark niark).
Et oui, on peut attaquer ses adversaires. Je vous vois venir …
Pourquoi, selon vous, l’éditeur se serrait amusé à inclure des Yakuzas dans la boite si vous deviez vous contenter de créer un petit village tout gentil ?

Mais, où trouve-t-on ces Yakuzas ?
Eh bien, c’est simple. A certaines phases de la partie, vous aurez la possibilité de piocher des cartes. Soit une carte villageois et une carte bâtiment, soit deux cartes villageois, soit (vous l’aurez compris) deux cartes bâtiment. Evidemment, tout dépend de ce que vous aurez déjà dans la main puisque chaque joueur en reçoit en début de partie. Au moment de piocher, vous pourrez également prendre une carte du « flop ». Ces cartes, contrairement aux autres, ne sont pas face cachée. Vos adversaires peuvent donc connaître une petite partie de votre jeu. Et, c’est là, lorsque vous aurez des cartes, que vous pourrez y retrouver l’un ou l’autre Yakuza.

Ah yes ! J’en ai un… j’en fais quoi ?
Lors de la phase correspondant à cette action, il vous suffit d’envoyer ce Yakuza chez l’un de vos adversaires (noooon, ne jetez pas la carte !). Pour ce faire, déposez-la (délicatement) sur l’un des bâtiments adverses de façon à le bloquer et l’empêcher de produire des ressources ! Ensuite, ce sera au tour des samouraïs de faire leur entrée. Leur but sera, justement, de protéger les bâtiments et d’attaquer les vils Yakuzas de votre vil adversaire. 


En bref :


Le fait de comprendre assez rapidement le système de jeu a été un plus pour moi. Ca évite de se prendre la tête tout du long en se demandant si on fait vraiment ce qu’il faut. De plus, les cartes spéciales et les Yakuzas permettent de bien rigoler en tentant de bloquer les autres et d’être la cible de leur froide vengeance.
J’ai donc passé un moment très agréable et n’ai pas vu le temps passer.