Bienvenue sur le blog de Jouons le Jeu !

Jouons le Jeu ! est une asbl dont le but est de faire découvrir plusieurs loisirs encore mal connus aujourd'hui : les jeux de figurines, les jeux de plateaux et les jeux de rôles. Nous essayons de propager cette passion durant nos séances de jeu (tous les 2e et 4e samedis du mois, rue du Docteur Liénard à Jemappes - Belgique) et par le biais de ce blog où nous relatons nos parties, testons nos jeux et discutons de choses ludiques !

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lundi 23 mai 2011

Spiel des Jahres 2011 : les nominés sont...

Le fameux prix "Spiel des Jahres", équivalent ludique du Grammy Award, récompense chaque année LE jeu qui a marqué les 12 mois écoulés. Autant dire que la lutte est féroce entre ces gros hits qui ont enrichi nos ludothèques, pour notre plus grand plaisir.

Fini le suspense, place aux nominés:

Catégorie "Jeu de l'Année"
- Asara
- L'île interdite
- Qwirkle

Catégorie "Jeu de l'Année Expert"
- Seven Wonders
- Lancaster
- Strasbourg

Catégorie "Jeu de l'Année Enfant"
- Monster Falle
- Da ist der Wurm drin
- Les petits apprentis sorciers

Si on ne connait pas bien les nominés de la catégorie enfant, on peut par contre se rendre compte que ce sera bien serré du coté des deux catégories "pour les grands".

J'ai beau essayer, je ne résiste pas à la tentation de jouer mon Nostradamus en herbe ! Alors... Quels lauréats pour cette édition ? Je dirais L'île Interdite et Seven Wonders.

Et vous ?

Rendez-vous dans un mois pour la fin du suspense !

par SeibZ

mardi 17 mai 2011

Battlestar Galactica: Le jeu de plateau

Après la série, assez confidentielle, sortie des les années 80, Battlestar Galactica est revenu en force ces dernières années avec une série magistrale en 4 saisons qui a ravi tous les amateurs de science-fiction.

Fort du succès de la série, un jeu de plateau nous replongeant dans l'univers de la série a rapidement été édité (chez Edge/Fantasyflight Games). Les adaptations n'étant pas toujours remarquables par leur qualité et le public étant exigeant, le pari était osé. Mais c'était sans compter sur le talent reconnu de Corey Konieczka, auteur américain renommé pour ses jeux aux mécanismes bien huilés et ses adaptations de gros hits (Starcraft, World of Warcraft, La Quête des Terres du Milieu, Mansion of Madness, ...).

Le jeu se base sur un système de suspicion, de choix et de tests secrets entretenant l'ambiance à la limite de la paranoïa qui rythme, avec succès, l'ensemble de la série.




Une illustration valant mieux qu'un test explicatif, je vous laisse avec un petit résumé de partie, style RP, qui réécrit l'histoire de la série telle qu'elle a été vécue durant les quasi 4 heures de jeu de ce samedi, avec le jeu de base et l'extension Pegasus.

Résumé :
Après quelques années de trêve, la guerre entre les Cylons et les humains est, maintenant, totale. Seuls quelques humains ont survécu à la grande attaque des « grilles-pains ». Ces rescapés ont pris la fuite sur les vaisseaux qu’ils ont pu récupérer et tentent désespérément de rejoindre Kobol, planète devant leur apporter le salut. De leur coté nos amis technologiques tentent de les retrouver pour terminer la grande lessive.
L’histoire de cette partie commence donc avec une flotte humaine composée du Galactica et du Pégasus escortant fièrement quelques vaisseaux civils.

Coté personnage, Ellen Tigh dirige la flotte civile en improbable présidente ; Helena Cain, l’amiral sanglante commande les militaires depuis son beau Pégasus ; Lee Adama, l’intrépide pilote de Viper dirige les escadres du Galactica ; le chef Tyrol, véritable Mac-Gyver du Galactica tente de maintenir le vaisseau en un seul morceau. Tout cela sous l'oeil attentif de Leoben Connoy, leader Cylon infiltré dans la flotte humaine.

Tout commence donc par une situation peu confortable pour nos héros et les événements s’enchaînent très vite. Les basestar Cylon apparaissent de tous cotés les raiders encerclent la flotte . Malgré quelques sorties héroïques d’Apollo et quelques superbes rafales tirées par les batteries du Pégasus nos héros se voient très vite obligés de tout mettre en œuvre pour faire le premier saut.

Un tournant majeur va très vite perturber la vie de nos rescapés. Fidèle à sa personnalité, Helena Cain gère froidement une succession de crises (cartes « l’amiral choisit ») et ses décisions font mal à la flotte. L’amiral serait-elle une Cylon ? C’est à ce moment que Léoben soumet une crise à la présidente qui, à la surprise générale (même Leoben, le Cylon, en fut étonné) et après seulement quelques tours de jeu, décide d'exécuter l'amiral ! Exit donc Helena Cain, la flotte va devoir se trouver un nouvel amiral ! Et le nouvel élu est donc … Saul Tigh l’époux d’Elen. Au passage la flotte apprend donc que l’Amiral Cain n’était pas une Cylon et que son successeur n’en est pas un (ou pas encore).

Mais cela ne se termine pas si facilement pour notre Présidente, son joli fait d’arme fait planer sur elle un énorme doute quant à son appartenance à la race Cylon. Apollo va très vite l’envoyer en prison et le Colonnel Tigh la destituer du titre de présidente au profit du bon chef Tyrol.

Les tours s’enchaînent, et le doute plane de plus en plus : avons-nous un Cylon dans la flotte et qui est-il ? Dans le doute Elen a même réussi à sortir de prison, sans doute aidée par le seul Cylon sur qui le doute ne plane plus trop, notre ami Léoben. Après un bref passage sur le Pégasus, le leader Cylon a très vite préféré se réfugier auprès des siens et ses actions n’ont rien eu de très sympa pour la flotte.

Le deuxième bond se fait et nos héros savent donc maintenant avec certitude qu’il y a un Cylon parmi eux. Apollo n’en démord pas c’est Elen , Tyrol, lui, se démène tant qu’il peut, ce n’est pas facile de cumuler le rôle de président et celui de seul ingénieur de la flotte. Le pauvre président court donc entre son bureau et les lieux endommagés afin d’essayer de tenir la flotte en état .Il sera même aidé par l’Amiral obligé de gaspiller un tour de jeu pour réparer lui-même les batteries du Pégasus.

Saul Tigh et Leoben hésitent, qui est le Cylon ? Elen et ses gros sabots ou l’habile Lee connu pour son adresse politique ? Surtout que l’ex-présidente offrira un tour de jeu supplémentaire à l’Amiral lui permettant de détruire une belle poignée de raiders Cylon.
A ce moment les crises s’enchaînent à un rythme effréné, les ressources sont au plus bas et les vaisseaux Cylons pleuvent de partout. Léoben en profite pour trahir la flotte (en jouant une carte crise majeure) ! Dans un dernier rush Saul fera effectuer le troisième bond à la flotte pour espérer un dernier répit mais … A peine le bond fait, Apollo révèle qu’il est bel et bien un Cylon et en profite pour endommager le Galactica. La flotte est au plus mal. Il reste 2 bonds à faire jusqu'à Kobol et elle ne résistera pas a cette dernière épreuve…

L’humanité est décimée.

L'avis d'un « nouveau » joueur
J’ai bien aimé le côté suspicion qui plane tout au long de la partie : « y a-t-il un Cylon parmi nous, qui est-il ? Pourquoi fait il/elle cela ? » Et franchement ce n’est pas facile de se justifier, j’étais un humain du début à la fin et pourtant je comprend très bien qu’on m’ait pris pour un Cylon et même tué ! En tant qu’Amiral j’étais, constamment, obligé de choisir entre la peste et le choléra pour la flotte ce qui colle, également, très bien a l’esprit de la série. La présence d’un Leader Cylon (extension « Pégasus ») a encore rajouté du piment à la partie. En effet ce Cylon révélé n’est pas forcément notre ennemi. Il a un objectif secret qui peut être favorable ou défavorable à l’humanité. A lui, donc, d’essayer de convaincre, ou pas, les humains de ses bonnes intentions. Les fan de la série apprécieront. Vous voilà donc,essayant de survivre, avec vos suspicions et vos perpétuels choix.
Pour la jouabilité j’ai trouvé ça assez simple. J’avais regardé une petite vidéo explicative, j’ai reçu quelques explications en début de partie d’un joueur expérimenté et c’était parti. J’étais bien loin de mes craintes apparues en voyant l’épaisseur des livres de règles.
J’ai grand-hâte de tester le reste de l’extension « Pégasus » (new caprica) mais aussi l’extension « exodus ».

L'avis d'un joueur confirmé
Ce samedi, ce devait être ma neuvième ou dixième partie. Partie qui n'avait aucun point commun avec les autres. Et c'est là l'intérêt du jeu selon moi. Selon les rôles choisis, l'enchaînement des crises et la personnalité des joueurs les parties prennent un tournant totalement différent. J'apprécie toujours autant le système jeu très simple, interactif et tendu qui installe une véritable ambiance à table. L'extension Pegasus apporte une dimension supplémentaire avec le Leader Cylon qui vient brouiller les pistes. Ce rôle est néanmoins à réserver à un joueur expérimenté car gérer un double objectif peut-être perturbant.


En conclusion, ce jeu ravira les fans de la série mais également les joueurs non adeptes de la série qui apprécient les jeux « à ambiance ». On notera que les parties les plus passionnantes et ludiques sont celles à 5 ou 6 joueurs qui permettent au jeu d'exprimer tout son potentiel en poussant suspicion et paranoïa à leur paroxysme.

par Stevie (Steve) & SeibZ (Mel)




Battlestar Galactica & son extension Pegasus sont édités en Français chez Edge Entertainment

lundi 9 mai 2011

Les Jeux de rôles


Approchant tout petit doucement de son 40e anniversaire « officiel », les jeux de rôles ont souvent focalisé sur eux les clichés de personnes repliées sur elles-mêmes jouant dans un monde imaginaire. Or rien n’est plus faux : le jeu de rôles est avant tout un jeu social où la collaboration et les échanges
priment sur la compétition.

Une partie de jeux de rôles (abrégés JdR en français et RPG –pour role-playing games – en anglais) peut se comparer à une histoire interactive où les choix des joueurs influencent l’issue de l’histoire.
Tout commence par le Meneur de Jeu (MJ). C’est lui qui crée le scénario dans l’univers du jeu qu’il a choisi : médiéval-fantastique (Dungeons&Dragons), futuriste (C.O.P.S.), horrifique (L’appel de
Cthulhu), etc.


Ses joueurs s’adaptent à cet univers et créent leur personnage selon des règles définies mais surtout selon leur imagination : seront-ils de fiers paladins musclés défendant le bien ou au contraire de perfides magiciens utilisant leurs talents pour arriver sournoisement à leurs fins ? Seront-ils des archéologues savants sachant à peine tenir une arme ou des gardes du corps incapables de réfléchir ? Le choix dépend uniquement du joueur et de son imagination.


La partie suit alors son cours suivant l’intrigue du meneur de jeu. Les joueurs tentent de parvenir à la fin de l’histoire en coopérant et en utilisant les aptitudes de leurs personnages. Mais attention, chaque action peut influencer la suite du scénario : laisser tel truand en vie pourra vous permettre plus tard de compter sur son aide lors du combat final…..à moins qu’il ne se range aux cotés de votre ennemi ! Le déroulement de la partie s’effectue alors en fonction des actions des joueurs et du scénario du meneur, menant à une conclusion heureuse…ou pas.



Le jeu de rôles se rapproche plus d’une histoire qui se construirait par les interactions entre les joueurs et le meneur (mais surtout entre les joueurs eux-mêmes ! ) que d’une histoire racontée par le meneur et subie par les joueurs. La meilleure preuve ? Ecoutez joueurs et meneur se raconter leurs « prouesses » en fin de partie…vous verrez alors que le jeu de rôles rapproche plus les gens
qu’elle ne les coupe de la réalité, quoi qu’on en dise.

Renaud - Peter S.

jeudi 5 mai 2011

Séance du 30 avril 2011


Ce samedi 30 avril était la première séance « post-trolls-et-légendesque » chez Jouons le Jeu. Et qui dit Trolls et Légendes dit, du moins pour les joueurs que nous sommes, rencontres ludiques et achats (plus ou moins compulsifs selon les acheteurs). Cette après-midi aura donc été marquée par l’essai de nouveaux jeux ayant récemment rejoint notre ludothèque, mais surtout par l’accueil de deux nouveaux joueurs : Sapin et Laurence. Encore bienvenue à eux et prions pour leur santé mentale qui ne saura rester indemne.

Ces futurs cultistes accueillis, il était temps de partir en quête de (re-)découvertes ludiques tels des zombies affamés (à croire que c’était le jour ! cf. infra). Alors, quoi de mieux pour commencer à la fois en légèreté  et en stratégie qu’un 7Wonders ? Que dis-je, deux 7Wonders ! En effet, une fois les règles assimilées et mises en pratique lors d’une première partie, une seconde partie s’imposait. Partie au résultat rarissime : une triple égalité. Une fois les mises en bouche dégustées, on passe aux plats consistants : pendant que certains s’aventurent dans les cachots de Dol Guldur pour délivrer l’un de leur compagnon, d’autres s’enrichissent à Troyes.










Quant au jeu de rôle, il n’était bien évidemment pas mis sur la touche. Que du contraire ! Il était d’ailleurs lui aussi sous le signe de la nouveauté ce samedi ; en plus de la suite de la campagne de Cthulhu, ce samedi marquait également le début de deux nouvelles campagnes : celle de In Nomine Satanis / Magna Verita et celle de The Return of the Not Totally Dead. Alors que la campagne d’INS/MV lève le voile sur le véritable dessein d’Elvis et de sa banane démoniaque, la ville de Mons est envahie par des zombies affamés (à croire que c’était le jour ! cf. supra) dont le nombre est inversement proportionnel à leur QI.

Quand je vous dis que la santé mentale n’est pas une valeur sûre chez Jouons le Jeu …