Approchant tout petit doucement de son 40e anniversaire « officiel », les jeux de rôles ont souvent focalisé sur eux les clichés de personnes repliées sur elles-mêmes jouant dans un monde imaginaire. Or rien n’est plus faux : le jeu de rôles est avant tout un jeu social où la collaboration et les échanges
priment sur la compétition.
Une partie de jeux de rôles (abrégés JdR en français et RPG –pour role-playing games – en anglais) peut se comparer à une histoire interactive où les choix des joueurs influencent l’issue de l’histoire.
Tout commence par le Meneur de Jeu (MJ). C’est lui qui crée le scénario dans l’univers du jeu qu’il a choisi : médiéval-fantastique (Dungeons&Dragons), futuriste (C.O.P.S.), horrifique (L’appel de
Cthulhu), etc.
Ses joueurs s’adaptent à cet univers et créent leur personnage selon des règles définies mais surtout selon leur imagination : seront-ils de fiers paladins musclés défendant le bien ou au contraire de perfides magiciens utilisant leurs talents pour arriver sournoisement à leurs fins ? Seront-ils des archéologues savants sachant à peine tenir une arme ou des gardes du corps incapables de réfléchir ? Le choix dépend uniquement du joueur et de son imagination.
La partie suit alors son cours suivant l’intrigue du meneur de jeu. Les joueurs tentent de parvenir à la fin de l’histoire en coopérant et en utilisant les aptitudes de leurs personnages. Mais attention, chaque action peut influencer la suite du scénario : laisser tel truand en vie pourra vous permettre plus tard de compter sur son aide lors du combat final…..à moins qu’il ne se range aux cotés de votre ennemi ! Le déroulement de la partie s’effectue alors en fonction des actions des joueurs et du scénario du meneur, menant à une conclusion heureuse…ou pas.
Le jeu de rôles se rapproche plus d’une histoire qui se construirait par les interactions entre les joueurs et le meneur (mais surtout entre les joueurs eux-mêmes ! ) que d’une histoire racontée par le meneur et subie par les joueurs. La meilleure preuve ? Ecoutez joueurs et meneur se raconter leurs « prouesses » en fin de partie…vous verrez alors que le jeu de rôles rapproche plus les gens
qu’elle ne les coupe de la réalité, quoi qu’on en dise.
Renaud - Peter S.
Des rôlistes ? Raconter leurs prouesses pendant des heures ? Non. Je n'ai jamais vu ça !
RépondreSupprimerChouette article qui résume bien notre passion commune. Je dis bien résume car on pourrait en dire d'innombrables autres choses...
Sur ce, je vais boucler mon scénar pour samedi ;)